30/12/2009

Priori-Thunes…



Awa… Désolée les copains, mais avec tous ces cadeaux à acheter pour les p'tits Nenfants, toute cette bouffe et tout cet alcool (soyons honnêtes…)
pour les grands, pas trop le temps d'écrire…
Vraiment sorry !
Le peu de jours qui se glissent insidieusement entre les fêtes de fin d'année sont entièrement dédiés au travail qui-n'en-rapporte-un-max (des pépétes !!).
À taltoul pour de nouvelle aventures de Kif Kif la râleuse qu'est pas très contente du prix des jouets pour enfants, de la qualité des papiers cadeaux et du non-ramassage des poubelles (c'est vrai qu'y zont bien choisi le moment…) qui fait naitre des générations spontanées de vers dans mon chez-moi de sorcière râleuse ! Piourk…
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14/12/2009

Kifnapping !

Subitement inspirée par le très neutre et néanmoins célèbre blogueur de CalédoSphère, j'avoue que j'ai été tentée de faire croire à un odieux kidnapping technologique.
Mais je suis vite revenue sur terre : au train où je poste et au rythme où on me lit, s'apercevra-t-on seulement de mon absence ?
Pas de nouveau post…
On s'en fout…
C'est kif kif (!), après tout.
Et pis ça laisse un peu temps aux mous du bulbe pour réagir et envoyer enfin des commentaires odieux et abscons, concernant les deux billets ci-dessous, blindés de raccourcis historiques.

Le pays du Non-Dit, je le savais pourtant… Pas pu résister.
Bref, comme l'ami de la KanakySphère a raconté sa vie estivale, devrais-je faire pareil, me suis-je questionnée ?
Bof… J'ai dans l'idée que ça sonne ridicule.
Allez, je me laisse tenter quand même, juste pour rire (et on a le droit de mentir).
C'est parti : après 10 ans de travail intense, sans vacances et sans jamais voir la lumière du jour, je me suis évadée en Brousse.
Discrètement, pendant la nuit, sans rien dire à ma famille…
Et là, le rêve !
Après Nouméa, il existe autre chose, il y a des arbres verts, du ciel bleu, du sable blanc, du feu qui brûle, de la pluie qui mouille et des gens pas pareils, vraiment plus sympa que les pseudo-cadors de la City (hihihihihi !).
Mais si, ces nases qui se la pètent big boss de la pampa, souviens-toi…
Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés, sont les deux fruits de l'été… nananana.
Les cheveux au vent, le soleil comme seul vêtement et la pluie pour me doucher comme dans une pub Babao, je marche sur le sable et je regarde l'horizon au loin, les yeux perdus dans des rêves inavouables de mondes moins débiles…
Comme c'est bon de se débarrasser des cons !
Le poids des mots, le choc des péquenauds…
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07/12/2009

Humour, haine et culpabilité



Passé mal assumé, hiérarchie colorée à fleur de peau, infériorité refoulée, peur maladive de perdre le droit de la terre, le lecteur « caldoche » (il aime bien qu'on l'appelle comme ça ! ) n'a pas apprécié le billet d'humeur ci-dessous, dans lequel il s'est visiblement reconnu.
Et en tant que grande gueule anonyme, il a donc tenu donc à le faire savoir avec le plus grand courage, dans les commentaires attachés.
C'est bien connu, il n'y a que ce que la vérité qui blesse…
Et là, faut croire que ça a piqué fort !
Pourtant, pourquoi se sentir concerné et responsable des erreurs que la France a faites il y a 150 ans.
Et oui, c'est vrai, on a déplacé les populations kanak sur la côte Est, à flancs de montagnes, pour donner des concessions cultivables à l’Ouest aux pauvres colons qui pensaient faire fortune au paradis et qui y auront finalement vécu l'enfer au bout du monde. Perdant souvent femmes et enfants durant le long voyage vers la terre promise et s'usant à la tâche sans jamais rechigner.
Et oui, on a imposé aux populations locales de se vêtir, de croire en Dieu et de vivre selon certains préceptes qui leur étaient tout à fait étrangers.
Et oui, on leur a modifié leur mode de vie, on leur a créé des envies, des besoins et importé des maladies.
Et qui peut savoir si ces hommes qui vivaient de la manière la plus simple au monde n'étaient pas plus heureux entre guerres de clans et traditions, à poil en accord avec la nature.
Oui, peut-être plus heureux qu'aujourd'hui, avec de rares 400 cadres dans la place, une jeunesse perdue dans l'alcool et la drogue ainsi que des SDF demi-fous en veux-tu en voilà.
Alors oui, l'homme blanc a fait une belle Calédonie pour l'homme blanc.
Une île magnifique sur laquelle on a plus le droit de parler de l'histoire sans se faire traiter de personne haineuse. Où l'on ne peut plus évoquer la colonisation sans faire rager les descendants de pionniers.
Où l’indépendance et le destin commun sont, pour l’un tabou, pour l’autre illusoire.
Allez, encore 100 ans et ça ira mieux…
Simple question de digestion !
Préparez vos flingos anonymos, ça va déglingos chez les Ceux-qui-zont-pas-d'humour et qui sont bouffis de culpabilité !
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03/12/2009

Métro, Drapo, Bobo !



À part les Kanak, les Wallisiens, les Japonais, les Vietnamiens et les Indonésiens, tous les Calédoniens d'origine Européenne – comme on dit pudiquement – sont des Français.
Même les 5e générations de pionniers toutes moisies qui la ramènent dès qu'on leur parle de leur pays du bout du monde (j'me marre, parce qu'y survivraient pas deux semaines sans yaourts Banone, Roquefort qui pue ni pinard qui tache !).
Y' faut leur dire à ces gens-là, qu'ils analysent la situation avec beaucoup, beaucoup plus de recul.
Parce qu'ils viennent d'où à la base, hein ? On peut savoir…
Ah, de Métropole !
Nous y voilà, t'es là depuis 1870, depuis 1970 ou depuis 2000, même combat !
Parce que t'es qu'un Métro mon gars, faut t'y faire. C'est juste une question d'ancienneté et pis c'est tout.
Mon con de Fébvrier Despointes, il a vu une belle bande de terre (qui serait plus tard gérée par une belle bande de con, dixit le Général !) et il a dit :
« Tiens, ben je m'en vais y planter mon drapeau frenchy ! »
Elle est pas belle vie ?
Comme ça me plait bien ce petit spot du bout du monde, ben j'ai qu'à dire que c'est chez moi.
Y'a déjà des gens qui vivent ici, t'es sûr ?
Ben on va leur dire de se pousser, d'aller là-bas, dans le petit coin nase dont personne ne veut.
Ah, les Métros, ils leur ont fait un beau pays aux autochtones, quand même…
Des vrais champions pour faire pousser le béton et la misère.
Et pourtant, va savoir pourquoi, la population d'origine elle est encore pas contente !
Vous trouvez ça bizarre ? Moi pas…
Au contraire, j'ai une méchante petite idée qui me trotte derrière la tête et qui me murmure sans cesse que c'est pas beau de se servir sans demander…
Surtout quand on s'accapare un pays cash, par la force, la contrainte et la religion !
La colo, c'était pas les vacances, hein Napo ?
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25/11/2009

Crise de conso… moins !

Trop de boulot
(j'vais pas me plaindre !),
pas le temps
(ou l'envie…) d'écrire !
On va pas se forcer non plus…
Le blog, c'est juste pour le plaisir, hein ?
L'idée c'est qu'en ce moment, avec la fin de l'année qui arrive,
les inscriptions dans les écoles et autres collèges,
les fêtes de Noël et du Jour de l'an ainsi que les dix semaines de vacances scolaires qui s'annoncent pour les gosses,
j'ai le cerveau qui serait comme en légère surchauffe.

Un début de burn-out ? What else…
Par où commencer ?
La CB qui explose, le chéquier effeuillé comme une stripteaseuse, ce vieux radin de Père Noël qui récolte les lauriers et toi les factures (en plus d'être obligé de mentir à tes lardons…).
Cette petite souris bien fourbe qui vient rôder la nuit pour glisser des pièces sous les oreillers.
Et après, tes gosses qui te disent un jour « J'ai pu confiance en toi, c'est fini. Comment t'as pu me mentir à ce point toute ma vie pour des machins aussi importants… Chuis dégoûté. Veux plus te parler ! »
Ouais, je comprends, c'est pas cool, mais la société nous oblige parfois à faire et à raconter des trucs de dingue…
Comme se taper une queue de 2 heures à la caisse de chez CAGéFour, après avoir rôdé comme un zombie dans les rayons, tentant de slalomer entre des familles entières d'hyperactifs (à la place de cette feignasse de Père No parti en virée avec ses cerfs).
Comme laisser nos enfants regarder toutes ces pubs pour les jouets qui passent entre chaque dessin animé sur les chaînes spécialisées pour les nains sans envoyer de lettre de menace à la belle Christine Kelly du CSA…
Comme continuer à bosser à Nouméa pour se payer une super villa alors qu'on pourrait végéter en brousse pour deux fois peau de balle.
Houlalala… Faut que je me ressaisisse moi, ça va pas du tout là.
Fucking société de consommation, et pis c'est tout !
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13/11/2009

T’as peur de twitter ?



Ben faut pas… Je t’explique.
Tu vois à droite, y’a une petite bulle Twitter.
Si tu cliques dessus… Nouméa explose et Fifils se transforme en orbite lunaire !
Non, je déconne (t'imagines Super Grand Maire dans l'espace…).
En fait, tu débarques juste sur une page où tu peux JOIN ta Kif Kif pour le fun et sans aucun danger. No spam, my friend !
En l’occurrence, il s’agit donc de me suivre, ce qui ne va te polluer la mémoire vive (surtout au rythme ou je balance…), mais te faciliter la vie.
Et oui, ami(e), car au lieu de venir voir sur mon blog si j’ai posté ou pas, tu recevras un message en temps réel sur ton ordi qui te confirmera que j’ai bel et bien posté un truc plus ou moins merveilleux…
Donc, je récapitule, si tu es technopathe, que tu aimes lire mes billets d’humeur et que tu frémis à l’idée de devenir un vrai méchant Twitter, lâche-toi et clique sur la bulle !
Voilà, c’est fait, la pression est retombée et je sens que tu es beaucoup
plus zen, davantage en phase avec ton époque.
Prêt à décrocher de ce vieux FB…
Ne me remercie pas – non – ça sert à ça les vrai(e)s ami(e)s…
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10/11/2009

Quel avenir pour Ma Télé en NC ?



En voilà une bonne idée de dossier pour les Nouvelles…
Et surtout, un super bon thème de réflexion pour la direction et les employés - syndiqués ou pas - de la station du Mont-Coffyn.
Autant dire que ça va sentir le barbecue sur le parking !
Parce que quand on aura la TNT - et donc toutes les chaînes du service public gratuitement - TNC pourra plus remplir sa grille avec des programmes tout faits, piochés à gauche et à droite dans la grande maison familiale.
Du coup faudra bosser ! Eh oui, je sais, ça va leur faire tout drôle…
Va falloir enclencher la vitesse supérieure et oublier les pointes à 20km/h pour produire local à 100 %… à moins que des accords secrets avec TF1
ne leur permettent de glander encore un peu, le temps de former des jeunes
au vrai boulot !
Quoi qu'il en soit, on va bien se marrer… si on a le Sat…
Parce que si aujourd'hui y font les becs-fins à pas vouloir diffuser de musiques et de clips locaux, à supprimer l'émission Akor D'Zyl et à pas vouloir capter les Flèches de la musique (trop de droits d'auteurs, pas envie de parler culture locale ?), demain, on les verra chialer pour avoir un plan qui tienne la route. Un pauv' festival à deux balles, une expo miteuse, la sortie des écoles, les goûters des maisons des retraites.
Bref, la même chose qu'aujourd'hui, mais en pire et toute la journée !
T'imagine l'horreur. Halloween TV dans toute sa splendeur…
D'autant que derrière, y'en à d'autres (des pros du terrain) qui s'échauffent et qui se préparent, l'air de rien, pour occuper en temps voulu des créneaux horaires sur des futurs canaux TNT à partager.
Des Télés NC sûrement beaucoup moins ringardes et moins lisses que la vieille à antenne râteau édentée…
Pas difficile, tu me diras, même si y'a deux ou trois journalistes (not more !)
hyper consciencieux qui bossent super bien et beaucoup plus que les autres sur RFO-NC…
Et ouais, une reconversion ça se prépare… où c'est le départ !
Cours Pérec, cours !
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09/11/2009

Les rois de la Fonk' !



Quand j'ai lu le journal ce matin, j'ai failli m'étouffer avec mon Sao au Meadow Lea.
« Quel avenir pour nos fonctionnaires ? » qu' y disaient en couv du canard
à Nouzaut'…
Ben c'est vrai ça ? Les pauvres gars…
Va peut-être falloir qui se sortent les doigts un jour, si ça se trouve.
Mal habitués les enfants gâtés…
Mais au fait, lesquels de fonctionnaires ?
Ceux qui ont une maison et une voiture de fonction, ceux qui sont propriétaires de leur baraque depuis quinze ans, grâce à leur emploi en or ?
Ceux qui ont réussi à avoir un crédit de ouf parce que leur banquier il adôôôre les fonk' encore « plus mieux bien » que les sushis des Jap's ?
Ceux qui louent 400 m2 avec piscine à l'Anse-Vata parce que l'agence immobilière elle est fan de leurs deux salaires de couple estampillé
par l'État ?
Ceux qui font la grève pour avoir encore plus de thousands avec des primes mensuelles de dingos ?
Ceux qui pleurent misère toute l'année alors qui zont les congés payés, les congés maternités, la retraite et tout le toutime ?
Non, je dis ça, parce que moi je suis patentée et que j'ai deux enfants.
Et que quand je bosse pas, eh ben je gagne pas de thunes.
Si chuis malade, nada !
Si je barre en vacances (5 jours tous les 5 ans), nada non plus !
Mon gentil banquier, y veut pas me prêter grand chose, parce que même si je gagne bien ma vie, y dit que tout peut s'arrêter du jour au lendemain.
Si j'ai un accident par exemple… Peau de balle…
Sympa comme perspective !
Et pourtant, je cotise cher au RUAMM et à la Mutuelle.
Mais pour moi, pas de retraite comprise, ni de congés payés…
Alors je me demande si on ferait pas mieux de se demander quel sera l'avenir des travailleurs indépendants… Une idée de dossier peut-être ?
Quoi que d'un autre côté, si les fonctionnaires perdaient certains de leurs avantages, ça remettrait peut-être les pendules à l'heure et les prix à niveau.
Imagine, un immobilier accessible pour tous, des caddies remplis à moins de 15 000 francs…
Ah oui, moi j'imagine un super bel avenir pour les rois de la Fonk'…
Un futur qui rendrait définitivement les gens un peu plus égaux !
Du moins dans leur droits essentiels.
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04/11/2009

Muchas maracas !!!

Bon, de toute manière j'ai les boules, et je vais bientôt sortir le sapin sans rien dire aux enfants…
Mais franchement, c'est quoi ce climat à deux tokens ?
Un jour, tu te gèles les bonbeks, tu ressors la couette, les pulls et les chaussettes.
Le lendemain, tu remplis ta piscine auto-portée plein de confiance.
Et finalement, y pleut toute la semaine et tu use tous tes galets de chlore lent pour que dalle.
Sans compter que du coup t'as le moral dans les claquettes, le brushing tout mou et une envie irrésistible de noyer ta tristesse dans des rillettes aux Noisetty.
Non, vraiment c'était mieux avant…
Quand il y avait de vraies saisons, que nos parents ne dilapidaient pas tout le patrimoine familial pour combler leurs découverts abyssaux de gestionnaires at the road.
Quand ils avaient au moins un petit bout de quelque chose à nous léguer pour construire notre vie, comme leur parents l'avaient pour eux en leur temps.
Quand ils avaient un peu de temps pour garder nos enfants au lieu de partir en croisière pour draguer, à la plage pour bronzer, en voyage pour se reposer ou n'importe où pour échapper à la corvée.
Je t'assure, c'est plus ce que c'était…
Maintenant, quand t'es grand, ben t'es tout seul avec tes gniards et chéri(e).
T'as fini de ricaner bêtement comme un gosse, parce que tu penses à ton énôôôrme loyer et à la maison que t'auras jamais (merci papa, merci maman), même en travaillant comme un bœuf pendant 100 ans, parce que 50 millions c'est vraiment trop de thunes.
Surtout quand tu passes par la banque et que ça fait le double sur 25 ans…
Spéciale dédicace to George Abitbol…
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30/10/2009

Pauv' Didou…

Avant, il rigolait bien le grand Didou, avec ses copains du monde politique.
On lui avait promis plein de trucs sympas, parce qu'il avait un gros tas de fric, et qu'il y croyait dur comme du bois de fer.
Un homme d'affaires à convictions, un apothicaire pas chipoteur pour un sous.
Mais bien qu'arrivé en Calédonie depuis fort longtemps, le pharmacien aura toujours gardé ses airs de riche bourgeois de province.
Un handicap pour se faire aimer du bon peuple de Kalédonie.
Et beaucoup – surtout les Ouégoa, les Koumac, les Houaïlou ou les Canala – auront du mal à se reconnaître dans le personnage, ses intonations et ses préoccupations quotidiennes.
Des soucis bien loin du Calédonien de base qui pense pas TVA au réveil, mais plutôt baguette de pain, facture, gadin et claquette neuve.
Comme quoi, suffit pas d'être intelligent pour faire de la politique.
D'un côté, tu te fais plier par les vieux briscards habitués aux sales coups.
Et de l'autre, on te fait passer pour l'éternel Zor' qui bouffe des médocs, du riz et du kava sur le dos des pauvres hères de la colonie…
Bouh, la vie de monsieur Leroux, elle est vraiment trop triste.
Obligé de démissionner tous les trois mois.
D'abord de la présidence du parti, pis du parti lui-même.
Alors qu'y se voyait déjà député…
Bon, heureusement, il lui reste ses Bolloré, très efficaces pour les grosses douleurs mal soignées !

P.S : Si par le plus grand des hasards tu me lisais, ma mère te salue cher Didier… Elle a travaillé avec toi dans la pharmacie au début des années 1970 et en garde de bons souvenirs. M'a toujours dit que t'étais très sympa… Et que t'aurais fait un super député.
Et ça, je veux bien le croire !
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26/10/2009

Le Pays de l'Éternelle Pétition…



Comme d'autres s'appellent le Pays du Matin Calme, le Pays du Soleil Levant, le Pays de Candy ou Le Pays du Jour Sans Fin (chez les Nouzaut'), je propose qu'on s'auto-proclame aussi le Pays de L'Éternelle Pétition.
Bon, évidemment, j'ai un peu Las bollas, parce que juste avant le week-end, j'ai reçu celle de la Baie-des-Citrons, envoyée par une copine saine d'esprit et soucieuse de protéger l'environnement.
Mais disons que cette énième papelard virtuel à fait déborder mon vilain petit vase à sottises.
Ouais, parce qu'à la BD, après l'ignoble tour de la Casa del Sole (faute incluse sans TSS… T'aimes le poisson ?), la super-barre d'apparts fissurée devant-derrière et la top gestion du centre touristico-névralgique, le projet aujourd'hui proposé est sûrement le moins moche de tous.
M'enfin, c'est sur que la poiscaille risque de pas aimer ça, surtout si c'est l'aimable – et très apprécié – Mister K. qui s'en occupe !
Pour revenir aux pétitions, j'ai juste envie de dire que dès que quelqu'un à envie d'innover, de créer, de faire quelque chose en Calédonie, ben y'a toujours une bande de mecs en face pour pétitionner.
À croire que ce serait presque devenu un métier… pour retraités de la fonction publique ou rentiers sous Prozac, fans de l'immobilisme organisé.
Comme si – surtout ! – rien ne devait changer ni bouger.
Et après on s'étonne que rien ne change ni ne bouge !
Allez Fifils, va prendre l'air dans les Caraïbes, profite bien, prends des notes, goûte le ti'punch, inspire-toi du plan d'urbanisme et des horaires d'ouverture et de joie de vivre autorisée.
Mais je t'en supplie, pars vite et reviens tard…
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22/10/2009

Simon, opportuniste ?

Il est pas beau not' Loueckhote ! Ce Good Simon qui séduit tout le monde par sa super positive attitude?
Avec ses grââândes chemises qu'il retourne sans cesse, sa petite voix qui porte, ses belles dents blanches, son imposante carrure et son si beau sourire.
Il a l'air tellement fidèle (!) et sympa.
Bon, à mon humble avis, faut juste pas l'inviter à bouffer, à moins d'avoir pété une pêche miraculeuse de ouf. Sinon t'es mort !
Bref, en mai il nous racontait qu'on le prenait pour un babou en lui demandant de faire alliance dans les Îles. Car pour lui, tout se décidait dans le Sud.
Y disait même qu'il était pas si con pour se faire empapaouter par une murène moustachue.
Et aujourd'hui, maintenant que le Sud a jeté les dés, et que les Îles revotent, le vl'a-ti pas qui va faire du pied au Préz pour une union loyaliste… dans les Îles.
Attendons de voir si les Drehu, les Nengone et les Iaii s'en souviennent… MDR !
Enfin, il est plus à ça près not'big sénateur, l'ex-ami de toujours de Jaco. Celui qui lui pleurait dans la veste à l'heure de l'un de ses nombreux départs annoncés. Que serait-il devenu sans son bon vieux poteau de la case.
Bah, c'est du passé tout ça… Faut voir loin et ratisser large.
Efficace, ça oui !!
Y'a qu'à voir les revirements politiques de Sarko tout au long de sa carrière et on peut dire que ça a payé fort. Alors, Silver Simon, il va sûrement manger chaud… Ça de wizzzz on The Islands !
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19/10/2009

Pas très catholiques…



Ah, les catholiques intégristes… avec leur jolis carrés noués sur les cheveux, leurs médailles autour du cou, leur Christ sur la Croix, leurs napperons bien tissés, leur hypocrisie bien cachée et leur paroles de lumière.
On en trouve de toutes les couleurs, dans toutes les tailles et dans presque tous les modèles. Du plus pur Hirmès au plus pur Steleco…
Sont très durs avec leurs proches, ces gens-là !
Et même avec les autres, d'ailleurs.
Parce qu'en fait, ils ont l'impression de porter la parole toute-puissante de Dieu… Tu vois le truc de dingue ?
Genre, chuis en mission pour le boss. Et ça, t'as pas le droit de faire, sinon je t'en colle une. Ou alors, je demande à Dieu de t'envoyer le feu du ciel pour te tuyer avec plein de douleurs affreuses !!! Nananananère…
Sauf qu'il leur manque l'essentiel à ces braves gars (et à toute leur famille Ingalls) : l'amour, la tolérance, le respect de la différence et le pardon.
Des qualités uniques dont le Vieux Barbu (si c'était un homme…) savait porter haut les couleurs (s'il a existé…)… contrairement à certaines créatures mesquines et bizarrement haineuses qu'il nous a laissé sur terre.

Le bûcher des barjots !

Parce que ceux qui sont pas d'accord avec le Grand Livre et certaines interprétations douteuses imaginées par des débilos, hop à la trappe !
Même ici, en Calédonie, pas le droit de dire ce que t'en penses, sinon t'as toute la Sainte Inquisition nouméenne qui se réveille, du plus barjot, au plus habité par la foi, tahi…
Un genre de Triller Party avec des vieux croûtons édentés et affamés (huhuhuhu).
Tontion les gosses, faut respectez, parce que sinon, c'est le bûcher et tu finis brulé, farci de menaces et tout le toutim.
Au XXIe siècle, j'te jure, Moe !
Un truc de fous violents, pas très catholique !
Perso, ça me rappelle mon éducation chez les (Bonnes !) Sœurs, entre 6 et 12 ans. Jamais rencontré de femmes plus méchantes, plus aigries et plus injustes que celles-là.
Quand on pense qu'elles avaient donné leur vie à Dieu pour dispenser l'amour autour d'elle. Autant dire que c'était vachement réussit et que ces harpies auront sans aucun doute contribué à étoffer la part sombre de nombreuses écolières du quartiers. Dont acte Sisters !
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15/10/2009

Nainpotisme ?

Tu vois, le petit gars assis sur le pot ?
Eh ben c'est le fils du roi de not' Présipauté…
Il est super intelligent, il sait déjà lire, et choisit audacieusement ses magazines favoris. Là, il est entrain de chercher une jolie fille qui chante pas trop fort sous la douche et qui présente bien le matin au réveil.
Pour lui, pas besoin de passer le bac, ni même d'aller à l'école pour apprendre à compter ou à parler correctement le GrosLandais. De toute manière, son father en sait à peine plus que lui, et ça l'a pas empêché d'être le chef suprême d'une bande de cons, comme disait le vieux De Gaulle, toujours respectueux de ses électeurs !
Encore deux ou trois tours de manèges, quatre ou cinq booms, quelques péripatéticiennes majeures, une perruque et des centimètres bien placés et ce sera le roi du pétrole.
Une sorte de Kennedy Junior. Pour commencer, il se mariera avec la fille de chez Tati et après il s'occupera du Ministère des Finances dès ses 23 ans. Un CV ? Pour quoi faire ? Pas besoin d'ascenseur social ni de lettre de motivation quand on pratique la méritocratie…
Faudra juste lui dire que le monde entier se fout de sa tronche de blond pré-pubère, et que Papa-de-Funès passe une fois de plus pour un rigolo aux yeux de toutes les républiques et autres régimes politiques de la planète.
Mais que fait donc sa mère ? Parce que là, y'a des claques qui se perdent !
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13/10/2009

Le Petit Jésus de L'Élysée

Il est pas beau not' tout petit Jésus dans les bras de cette grande et belle Madonne pleine de «bravitude » ?
C'est Carla qui doit en faire une tête…
Et dire qu'elle essaye de le rendre propre depuis des mois, et que l'autre cruche y est parvenue en à peine quelques fessées bien senties.
Blasphème, quand tu nous tiens… humm c'est trop bon !!!
Et tant pis pour les curés qui ont la susceptibilité mal placée et la castration chimique qui plane au-dessus de leurs têtes, déjà serties de ronces et remplies de mauvaises pensées.
Chacun sa Croix… son Super Croix, son Ariel ou son Omo !
Moi je lave mon linge avec Gros Bonobo.
Une lessive plutôt animale mais très efficace.
Ça me fait penser qu'on devrait peut-être dire au Pape d'autoriser ses humbles serviteurs à prendre épouses pour se soulager la conscience et le reste.
Et surtout pour éviter que tout ce vilain « Milk », comme aurait dit Michael, ne leur pourrisse le cerveau. Non ?
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07/10/2009

Moche de vieillir ?







Ce message ne s'adresse pas aux gens âgés de moins de 37 ans.
C'est moche de vieillir ? En tout cas, a priori, ça rend moins con…
Même pas sûr ? Mouais…
Enfin, à vous de voir, à vous d'en rire ou d'en pleurer (Hihihihi…).
Et si ça peut vous aider, sortez de vieilles photos de vous quand vous aviez 15 ans.
Et là, plus besoin de bosser chez France Télécom ou pour le Petit Nicolas !
Gniark, gniark, gniark…
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Suicides Télécom



Allo ? Y'a kekun ? Appuyez sur le bouton, je ne vous entends pas…
Baboum !!!! Il est mort, comme ses 24 copains avant lui.
De vraies victimes de ce XXIe siècle fait de rentabilité, d'exigence
et d'inhumanité.
25 suicides chez France Télécom en dix mois…
25 suicides par an pour 100 000 personnes dans toute la France…
L'entreprise de téléphonie française a fait doubler à elle seule les statistiques métropolitaines. Impressionnant !
Surtout que ces actes d'auto-violence extrême sont répartis à travers toute la France.
Difficile, donc, d'y voir un conflit de personne ou d'y trouver un bourreau particulièrement malveillant.
Un cas qui relève de l'étrange, si ce n’est de X-Files.
Mais que ce passe-t-il donc dans les bureaux de l'entreprise qui détenait autrefois le monopole du marché.
Dexter travaille-t-il là-bas, y'a-t-il un Himmler dans chaque boîte, des bergers allemands affamés qui attendent les salariés qui arrivent en retard, leur met-on des médocs dans la tambouille de la cantine pour les supprimer discrétos et ainsi éviter de les licencier, sont-ils fliqués comme des détenus, les soumet-on à des pressions physiques ou psychiques insurmontables ?
Peut-être serait-il temps que Monsieur Sarkozy daigne s'occuper du problème plutôt que de couvrir Brice Hortefeux le raciste, la pauvre affaire Corse de Christian Clavier, de faire ses amitiés au petit cancer de Johnny, de s'acharner sur le poétique de Villepin, de faire des UV pour être tout beau et tout bronzé afin de parader gaiement avec Carla.
Mais qu'en pense donc notre très, très, très cher Mister Ollivaud ?
Le chansonnier bien sûr…
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03/10/2009

30/09/2009

Tsunami au paradis



À force de lui faire souffrir le martyre, la planète se rebelle comme
le Cave s’était rebiffé en son temps, emportant le talbin dans sa chute.
Ras-le-bol de ces sales bonshommes qui me détruisent sans considération. Et hop, une petite tempête à Palavas, et zou un p’tit cyclone à Monaco, et vlan une tornade à Paris.
Pour le tsunami, on nous avait dit que serait plutôt en Asie, ou à la rigueur du côté Ouest Américain avec cette fameuse plaque sous-marine qui accroche sans jamais vouloir glisser. Et voilà que ça tombe sur les Samoa et les îles les plus plates du Pacifique. Vraiment, c’est pas de bol.
Dire que nos jeunes du Caillou sont justement partis aux Cook pour disputer les Mini-Jeux… et qu’Erik Dufour, notre super-reporter de RFO était là-bas, toutes oreilles au vent ! Et pis finalement, rien de ce côté-là à part un reflux bizarre. Mais tout de même plusieurs dizaines de personnes décédées aux Samoa… et des milliers de SDF perdus au paradis !
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Poubelle la vie !

Non mais dis-moi que je dois rêver !
Je viens juste de recevoir ma facture
« d'enlèvement et de traitement (koi, y traitent ?) des ordures ménagères » et j'ai même pas une petite ristourne !
Tu le crois ?
Avec des camions qui passent jamais quand y faut, des mecs tranquilles, l'hibiscus derrière l'oreille, en grève la moitié du temps et jamais raccord avec le calendrier…
J'avoue que je suis un peu dosée par Véocradia, même si chuis pas dans les petits secrets de la boîte à purin.
Et quand j'apprends que le vieux maire va prendre ses cocos secs à la main et changer de prestataire, ça me met vaguement du baume au cœur.
Parce que l'hippopotame vert, y commence à me filer sacrément la nausée.
Attention, nettoyez vos trottoirs. Pas déchets dehors pendant que la Marie-Luce Penchard est en visite chez les Nouzaut'.
Sinon, on coaltare tout le monde.
Vachement gonflé, les sbires… quand on voit l'activité des 363 jours restants de l'année !
T'as déjà vu Nouméa croulant sous les ordures en plein été, devant le nez des rares touristes encore tentés par l'aventure. Ouais, on sait, beaucoup de ville aimerait s'appeler comme chez moi…
Une sorte de Koh Lanta olfactif !
Allez, vite, du tri sélectif, des petits gars bien payés qui n'en veulent et une boîte qui sait gérer son personnel. Sinon, les factures y iront les récupérer au dépotoir, avec leur chèque…
Quoi, Gérard Jodar vient de téléphoner à Libé du fond sa cellule ?
Il est pas content ? Mais Jojo il est jamais content, c'est ça le principe ! Sinon, le pauvre, y servirait vraiment à rien.
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26/09/2009

Les petites annonces de Sabl'Air !

Si tu es jeune, blonde, rousse, brune ou noire à forte poitrine. Que tu cherches l'amour désespérement (moi aussi !).
Si tu es en surcharge pondérale avérée, genre obésité morbide (moi aussi !).
Si tu as des difficultés respiratoires sévères du type asthme ou infection bronchique chronique (moi aussi).
Si tu habites à Montravel et que tu viens de chopper la dernière grippe A-H1N1 qui passait, fais vite ton testament en ma faveur (je vais pas mourir, je te le jure !).
Car l'énôôôrme nuage de sable venu d'Australie qui a traversé la Calédonie hier ne te donne aucune chance de survie ! Je t'aime et je ne t'oublierai jamais. C'est promis !
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22/09/2009

Comme un 24 septembre !

Voilà une date qui ne fait pas l'unanimité sur les pistes calédoniennes…
Jour férié pour les uns, qui en profitent pour nous lâcher un petit pont scolaire de derrière les fagots, juste après 15 jours de vacances, et une semaine avant un mercredi pédagogique. Normal…
Jour de deuil pour les autres, qui se souviennent de ce 24 septembre la larme à l'œil. Alors qu'ils n'étaient pas encore dans les couilles de leurs pères, ni leurs pères dans celles de leurs grand-pères (etc.). Mais, rien qui ne les empêchent de porter en eux toute la colère du monde, rassurez-vous… Culés de blôôncs !
Mais aussi jour de réconciliation pour ce pauv' Mwaa Ka de plus en plus déglingué qui divise tout le monde.
Et non… toujours pas de consensus ni préalab' autour de 1853 et de Mister Febvrier-Despointes.
T'es pour ou t'es contre, y'a pas à discuter, ce serait vraiment trop nul de s'aimer les uns les autres.
Imaginez, un monument kanak au cœur de Nouméa La Blanche, ça fait flipper les vieux Fifils mous du genoux en gilet tricoté par Mémé de la Vallée. De ceux qui, rasés de près, osent râler devant tant de provocation en terre mélanésienne. On croit rêver.
Et les Kanak, est-ce qu'ils se plaignent devant la Fontaine Céleste, la statue de mon con de gouverneur Olry ou le Kiosque à musique. Parce que la place des Cocotiers, c'est quand même une ode au colonialisme, alors que nulle part dans la ville, un seul site extérieur n'est dédié au passé de la Mélanésie. D'ailleurs, c'est peut-être pour ça qu'ils aiment aller y déposer une petite gerbe à la nuit tombée ?
Bref, tout ça pour dire que comme les Calédoniens sont des grands enfants multicolores qui ne savent pas se gérer, eh ben le Haussaire à Nouzaut', il a décidé d'interdire la vente d'alcool toute la journée du 24 septembre !
Et pis c'est tout… Monde de merde.
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17/09/2009

Le vice de Brice

Angie, de Secret Story, ne sait pas qui est ce fameux Brice Hortefeux, mais c'est normal, puisqu'elle se fout de son Intérieur comme de son premier string…
Mais vous, le savez-vous ? Eh bien, l'ami Brice est le meilleur pote de Sarko et, comme de bien entendu, c'est aussi notre bon ministre de l'Intérieur.
Et selon sa bonne formule d'Auvergnat, habilement détournée, un arabe qui traînait dans le coin aurait dit : « un petit rouquin à la peau rougeâtre et pas vraiment fini, il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. »
L'ami Brice aurait peu apprécié la réflexion, certes très mal venue.
Le jeu est lancé. Devinez maintenant de quelle genre de peine, le jeune du quartier pourrait écoper.
Et imaginez ce qui se passerait si l'aimable Hortefeux avait dit la même chose des arabes, s'esbaudissant devant les qualités d'un mâle bien intégré et soi-disant loin des prototypes de sa race d'origine.
Humour, racisme, plainte, prison, délit de sale gueule. Ouvrez la vôtre !
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15/09/2009

L'enfer à Jojo…

Pauv' Jojo à Nouzaut'. Il a été fin courageux tout de même. Tout ce temps en prison sans la ramener, à passer ses petits coups de fils perso, à manger le bon rata amélioré du cuistot, à donner des p'tites interviews de rien du tout à Libération.
À se faire plaindre, quoi…
Un genre de victime syndicaliste blanche de la justice coloniale… blanche !
Alors que tous les jeunes du pays sont derrière lui, soit environ 125 000 people, et qu'il a rien fait d’autre que de s'exprimer au nom de la démocratie.
Qu'on l'a forcé à sauter dans un avion avec un engin explosif à la main, alors qu'il était juste entrain de balader ses claquettes sur le tarmac.
Non mais tu connais les gardes civils comment y sont de mauvaise foi.
Sans déconner, le foutre au placard du jour au lendemain, alors qu'il allait s'occuper de l'éducation des ados désœuvrés de Montravel…
Faut être gonflé quand même !
Heureusement que Pujapujane et l’aut' couz sont partis à la Fête de L'Huma pour se plaindre de tout ce tintouin auprès du bon Elie Domota, roi du LKP et désormais modèle révolutionnaire du petit Besancenot. Ainsi, on connaîtra jusqu'en France – et à travers tout l'outre-mer – les affreuses brimades et autres tortures que subit l'icône de toute la Kanaky, foulard palestinien noué autour du cou en signe de « rebellitude ». Elle est pas belle la com ?
Li-bé-rez Jo-Jo, Li-bé-rez Jo-Jo, Li-bé-rez Jo-Jo, Li-bé-rez Jo-Jo, Li-bé-rez Jo-Jo…
Mais au fait, c’est qui ce Jojo ? Faudrait peut-être se renseigner du côté de La Sainte Fraternité de l’« Aveuglitude » de l’Huma, non ?
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11/09/2009

C'était mieux avant…

Plus qu'un mois et demi ou deux avant le début de l'été…
Et dans trois mois, ce sera encore Noël.
Les boules et les guirlandes en travers de la gorge !
Une année 2009 en accélérée, comme j'en avais encore jamais vu… Mais y'paraît que c'est normal, plus on vieillit et plus les mois défilent comme des putains de semaines.
À ce train-là, j'aurais 70 ans dans 4 ans… Las big bolas !
Bon sang de Ganesh, tabernak de couilles de caribou, mes glaouis dans les achards
de piments-coco !
Alors 2009, ben comme tous les ans, c'était pire que l'année d'avant…
À chaque fois, tu te dis que ce sera forcément mieux et pis c'est nase, que des galères, des tas de canés, mais toi t'es toujours vivant et c'est ça le principal.
Parce que pour continuer à en chier comme chez les paras, faut survivre, y'a que les mauviettes qui claquent, les autres y doivent déguster comme des gros Klingos de la planète Jusqu'au-boutos. Tiens, par exemple, je suis malade depuis le premier jour de l'hiver austral. Bronchites, sinusites, otites, rhinites… tout… Cinq mois que j'ai tout eu sauf la grippe A ! Mais remarque, il me reste encore quelques belles semaines pour l'attraper et finir la saison en beauté. Ou la finir tout court ! Soit en entrant dans le très select club de ceux qui l'on eut et qui ont survécu, soit en crachant ma pastille une fois pour toute. Et là, ce serait râté pour l'opération commando. Parce que, bêtement, je persiste encore à croire que ce sera mieux en 2010… Tiens, ça sent déjà le sapin !
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08/09/2009

Pathétique Sarko-show…




Quand j'ai entendu ça, j'voulais pas le croire.
Et pourtant, c'était pas la première fois qu'on voyait le nabot passer au micro derrière ses collègues. Faisant toujours rajouter sous ses pieds à talonnettes un petit caisson d'une bonne quinzaine de centimètre de haut, histoire de gommer la grande différence de taille qui le sépare de tous ses interlocuteur-trices et même de sa femme. Mais sans cesse repéré par une caméra latérale dans le zapping de Canal +, le petit gars avait toujours l'air si grotesque. Un peu comme dans La Folie des grandeurs où Don Salluste-Louis de Funès tabasse son grand valet, Blaze-Yves Montand, pour qu'il marche accroupi par respect pour son micro-maître.
Pauv'petit bonhomme complexé qui vit si mal sa taille de nain.
On en a connu d'autres, en politique, qui ont tourné drôlement mal pour n'avoir pas pu supporter leur mini gabarit. Généralement des tyrans qui se vengeaient de mère nature comme ils pouvaient. Toute comparaison pouvant conduire à la case prison, le débat s'arrêtera donc ici même.
Mais le Petit Nicolas ne fera pas ça, non…
Lui, il préfère tenter de nous faire croire qu'il est grand et choisir des figurants à sa hauteur quand il sort en ville. Si tu mesures moins d'1,70 mètre, c'est good. Sinon, casse-toi, pauv' con !
Désormais, la France entière sait donc que chaque intervention politique du président est bidonnée et mise en scène comme un court-métrage. On lui dit pour le Festival de La Foa, ou c'est trop petit pour lui ?
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04/09/2009

Who’s Georges Abitbol ?



Pour ceux qui vivraient dans un caisson à oxygène en hommage à Jackson-le-Blanc-sans-Nez. Et qui ne sauraient toujours pas qui est l’unique, le merveilleux Georges Abitbol, je me propose d’être utile à la société et de rappeler le bouzin une dernière fois…
Georges Abitbol est considéré de manière internationale comme l’homme le plus classe du monde. D’où le chef d’œuvre du 7e Art qui lui a été dédié et qui a modestement été baptisé La Classe américaine… Une superprod qui démarre par cette étrange phrase « Attention ! ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension ».
Bref, l’histoire de ce culte movie commence par la mort de l’homme le plus classe de monde, George Abitbol (alias John Wayne), au large de l'atoll de Pom Pom Galli, situé entre l'Australia et la South America, dans l'Ocean South Pacifique.
Juste avant de clamser, les dernier mots du héros de la Warner furent bien étrangement « Monde de merde ». Du coup, les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman) et Steven (Robert Redford) enquêtent afin de découvrir pourquoi cet étalon de la courtoisie aurait si brutalement cédé à la vulgarité…
Une investigation toujours en cours à ce jour, et que personne n’a jamais pu élucider vu le glamour légendaire du gentleman !
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02/09/2009

Septembre pourri…

Avec deux semaines de vacances et deux journées pédagogiques (y'en a franchement qui abusent), le mois de septembre ne compte que 10 malheureux jours d'école. Et pourtant…
Ni le transporteur, ni la garderie-cantine ne baissent leurs tarifs, qui avoisinent – en maternelles – les 30 000 patates.
Si l'on compte qu'un stage d'une semaine à plein temps coûte environ 20 000 boules et qu'il faut multiplier les boules par deux (et c'est peu de le dire !).
Ceux qui travaillent, et qui n'ont a priori pas le loisir de quitter leur taf à 10h30 puis à 13h sous peine de passer pour des branleurs hors compétition.
Ceux qui n'ont pas de famille dispo, ni de nounou à domicile genre Madame est servie. Tous ceux-là peuvent compter 70 000 francs juste pour les loisirs de chacun de leurs enfants.
Et là, c'est évidemment le moment où l'on bénit le ciel de ne pas avoir eu de quintuplés.
Et où l'on maudit ses parents de ne pas avoir pensé à nous dire de faire absolument une carrière dans l'enseignement outre-mer…
Monde de merde, comme dirait Georges Abitbol !
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31/08/2009

Pire to pire…



Je ne voudrais pas faire la maline (ce serait mal venu), mais ceux qui ont lu le post juste en dessous pourront juger sur pièce de l'intérêt de cette fameuse interdiction de vente d'alcool le week-end…
Respect pour les familles endeuillées et neurones sous tensions pour des institutions comateuses, trop facilement retranchées derrière des mesures provisoire très aléatoires.
Sinon, quoi de neuf ? Ben y'paraît que les coutumiers viennent tout juste de se rendre compte que la jeunesse du pays explosait les soupapes et serrait le moteur. Trop de paka et de bouteilles carrées… Genre de révélation ! Sont finaud les mecs pour avoir déceler le truc subitement. N'travailler c'est trop dur, n'cultiver ça rapporte, y'a du business dans l'air et j'peux pas m'en passer. Allez, on reprend tous en chœur…
Pendant ce temps, sur la bédé ou dans les belles maisons des SQ (South Quarters), figurez-vous que les anciens feraient bien de s'inquiéter à leur tour (pas de St Quentin, non, non, non…). Parce que là-bas, ça fait longtemps que le joint c'est juste un jouet et que l'alcool c'est total bidon (de 5 litres Veuve Clitruc). Dans la belle maison du boss (parti avec Môman chez les Pokens), on consomme des bonbons qui donne des airs d'hamsters sous exscta, des buvards bien gavés qui font planer et des traits longs comme des nuits sans lexo. Mais quand on s'appelle Corentin le malin, Marie-Charlotte l'escalope ou Isabeau l'escabeau on est salement victime du délit de bonne gueule. Et on n'est pas prêts de se faire repérer. Par contre, pour les neurones, c'est pour tout le monde pareil. Pas de quartier…
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28/08/2009

Alcooliquement vôtre !



On nous avait dit c'est juste pour marquer le coup, pendant un ou deux week-ends… Pour calmer les populations. Ouais mais lesquelles ?
Là, y zont pas trop osé dire…
Celles des quartiers Sud qui tisent du champ' en coupettes, ou celles des squats du Nord qui se douchent à la bière ou au baron d'Arignac?
Et pourtant, dans un mois ça fera déjà un an que Mister le haussaire a pris sa super-mesurette interdisant la vente d'alcool après 16 heures, du vendredi après-midi au dimanche matin.
Résultat, les soulards s'organisent et remplissent bennes et caddies dès le jeudi. Les gens (presque) normaux oublient tout et crèvent de soif en rampant dans la cuisine à la recherche d'une maudite topette oubliée un jour d'été. Et les courageux fêtards éclusent de l'alcool à gogo toute la nuit dans les rades de Nouméa.
Comme ça, ceux qui sont restés à la case avec leurs invités se font un petit Cluédo entre amis dans une ambiance sordide à pleurer. Ceux des bars enchaînent direct sur les boîtes pour sortir de là avec 4 grammes au compteur. Et c'est parti pour un super Jymcana sur la Côte Blanche.
Après ça, on ose nous parler d'efficacité, alors que les statistiques locales frôlent le coma éthylique… Ben dis donc, les politiques zont pas bu que de la Badoit non plus…
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27/08/2009

iBakélite pour Big Balmer !



Depuis sa sortie en 2006, 26 millions d’iPhones ont été vendus à travers le monde. Et on nous casse les noisettes pour une vingtaine d’appareils dont les batteries en surchauffe auraient fait exploser les téléphones à la tronche de leurs malheureux usagers. Notez qu’aucun blessé grave n’a été déploré, même – et c’est très étrange – les deux kékés qui ont ramassés des éclats dans l’œil…
Un buzz qui laisse pantois rapporté à la quantité de produit écoulée. Rappelez-vous d’ailleurs de Sony et de sa série de batteries explosives qui avait obligé la firme a rappeler 9 millions d’ordis qui prenaient feu à tout bout de champs.
Moi, je dis qu’y a mère loche sous patate… Et que le gros Steve Balmer a tellement les glandes avec son pauvre téléphone en bakélite qu’il a monté un grand complot pour achever l’autre Steve (le Job, version grande feuille maigrichonne), à peine remis de sa greffe du foie. Pas trop fairplay l’hystéro de chez PetitMou…
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26/08/2009

7 millions d'hystéros ?



Vous allez sûrement penser que je suis une sale obsédée de la grippe A…
Mais quand j'ai ouï dire qu'on estimait les cas calédoniens à 35 000 – soit environ 12% de la population du Caillou –, j'ai eu du mal à empêcher mon cerveau de se lancer dans des comparaisons triviales… D'autant que je ne connais absolument personne dans mon entourage qui ait chopé cette méchante maladie qui tord le bide, qui donne des courbatures, de la fièvre et des maux de tête… Non, je déconne, 100 % des gens que je connais sont malades, mais aucun n'a craqué ni pour la tente blanche, ni pour sa dose de Tamischtroumph.
Ceci dit, chéri d'amour m'a quand même suggéré tout en subtilité de pas trop faire la maline : « prends-le au sérieux, ils ont dit que les personnes asthmatiques et en surcharge pondérale risquaient des complications… ». Je vous laisse apprécier la délicatesse du commentaire et imaginer la réaction à peine virulente que j'ai eu !
Bref, imaginez qu'en France – la vraie, celle de là-bas – il y ait plus
de 7 millions de personnes contaminées par cette foutue H1N1…
Déjà qu'avec 2 000 malades déclarés nos amis Métros frôlent la crise de nerfs pour une sordide tourista (attention, y'en a qu'en meurent pour de vrai). Mais là, c'est toute l'économie qui implose. Vite un vaccin, n'importe lequel, histoire de s'injecter un truc fabriqué dans l'arrière-boutique par des Chinois du FBI. Cours Perec, cours, va t'enfermer chez toi, c'est le retour du virus Ébola ! Et si tu l'as pas, fais gaffe aux effets secondaires des médicos, parce que pour la période de test, on repassera, hein ?
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25/08/2009

Aircal, Jojo et Bibi



Aujourd'hui, j'ai les nerfs à vif. Rien au programme, je me sens d'humeur chafouine et je cherche un truc qui pourrait me remonter le moral. Un machin festif et local, pour rester dans la tendance french-kanaky style. Et comme j'habite pas loin de Magenta, vl'a t'y pas que je pense bizarrement à tous ces vols — ayant décollé ou pas ! – qui m'ont condamné à passer des heures dans des aérogares super nases, l'oreille à l'affût d'une pauvre info bidon qu'est jamais venue. Un nourrisson sur les bras, les couches et le lait déjà embarqués quand j'ai jamais pu partir. Où la valise avec tout le matos spécial nain resté à Nouméa quand on m'a forcé à m'envoler vers le paradis, six heures après l'horaire prévu. Résultat des courses (si j'ose
dire !), bébé hurleur, tout rouge, affamé et plein de caca, le tout en bandoulière. J'adôôôôre…
Mouais, c'est vrai que statistiquement c'est quand même la baraka pour la compagnie locale, quand on y pense. Pas encore de crash en 2009, c'est déjà beau… Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, priez avec moi tous en chœur !
Bref, si j'avais des gros kalos (ou des gros potos…) comme Jojo, c'est moi, le consommateur hystérique, qui monterais prendre en otage un avion de la compagnie pour me venger de tous ces jours passés a être pris pour un con en échange de milliers de thousands jamais remboursés. Ben quoi, puisqu'on nous dit qu'on peut le faire, que c'est pas grave…
Suffit de créer un syndicat des « Gens fâchés contre les avions jaunes qui décollent pas… » et pis c'est tout. Après t'es condamné à un an de prison (même pas sûr…), et au bout d'un mois tu passes pour la victime de l'histoire colonialiste du XXIe siècle et on te relâche en te filant un Bounty !
Seul truc important, surtout ne pas oublier de prévenir un pote et de trouver un mégaphone et un pneu à cramer entre la Province Sud et le Gouvernement ! Sinon, t'es de la louze. Et là, un an au Camp Est ça craint un tout petit peu. Jojo il a dit que c'était tout pas beau et vraiment pas au top pour les gros dodos… Et moi, pour une fois, je le crois !
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24/08/2009

Secret Story à Boulari



Imagine un peu…
Ce serait comme le vrai Secret Story, mais à Boulari.
Y'aurait la maison avec le carport pourri, la piscine moisie, le jardin pas débroussaillé, des larves de moustiques plein les pots de fleur et deux gros chiens bleu, grave baveux de rage. En fait, on dirait qui zauraient pas bouffé depuis trois jours … Gnniarkk ! Gnniarkk !
Question déco, ce serait plutôt dans le genre salon very kitsch dans une ravissante peau de vachette vert amande, la table et l'armoire assorties en bois de rose du Humboldt, des napperons tissés par tantine de Ouégoa (comme les achards) et tout le toutime… Bref, on sent que la Damidot n'a pas encore traîné ses pompes fashion dans le coin.
Et là, à la place de Castaldi, t'as Guy Raguin avec sa casquette de traviole qui accueille Steeve le tunneur de Clio, Loanna la stripteaseuse du Cabaroots, Jean-Pierre l'archiviste de la bibliothèque Berchtrein, Johnny l'équarrisseur de viande de l'Ochef et Ixoé le cultivateur moderne de Canala.
Tous ont un secret, ils sont Calédoniens. Mais pour le deviner, ben tu connais que ça va pas être facile mon gars…
Parce que figure-toi qu'y en a pas un qu'est de la même couleur en plus !
Première mission, nourrir les deux clébards sans se faire bouffer.
Deuxième mission, se rouler des pelles dans la pataugeoire sans choper la H1N1.
Troisième mission, trouver de l'alcool le samedi après 18 heures.
Quatrième mission, choper des cigarettes qui font rires pour tout le week-end.
Et surtout, surtout, de quoi remplir la marmite à riz…
Celui qui trouve le secret des autres et qui remporte toutes les missions en premier gagne le super grand prix à Nouzaut'. Une semaine sur la Gold Coss, là-bas où y'a encore plein de mecs pareils comme nous, avec des shorts mous et des claquettes slidées. Fin valab' !
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Ma petite entreprise ne connaît pas la crise !



À Nouméa, les grues poussent comme des cocos germés. Une situation qui témoigne de la bonne santé des gros portefeuilles, prêts à acheter des murs et du carrelage déjà fissurés. Le tout pour louer des apparts nases et à prix d’or, à des locataires complètement effondrés. Deux mois et demi de loyer en guise de caution, presque un autre pour l’agence et un petit dernier pour l’échéance en cours. Sans oublier le droit d’augmenter la dîme chaque année grâce au merveilleux indice BT 21, rebaptisé on sait même pas comment depuis qu’on a enfin déclaré que la Vie était Chère ! Soit plus de quatre mensualités qui – accompagnées d’un dossier aussi épais que ceux de la CIA – peuvent vous donner le droit, si vous êtes sages, d’être un humble locataire. On se sentirait presque privilégié devant tant de généreuses faveurs. T’habites dans la capitale bétonnée ? Waou, t’as vachement de la chance ! Mouais… Parce que les grues, c’est plutôt sur Nouméa qu’on les trouve, qu’elles soient blondes, brunes ou métalliques. Souvent plantées en bord de mer pour avoir une vue exclusive sur la mangrove agonisante ou l’îlot artificiel qui n’a jamais réussi, même à grand renfort de millions, à faire plier l’odeur pestilentielle des algues du coin. Ça puerait presque l’arnaque, dis donc…
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20/08/2009

Troc végétal et cerveaux lents…



Même si l’ambiance sociale n’en finit plus de monter dans les tours depuis quelques mois, faudrait voir à relativiser l’enfer calédonien. Car force est de reconnaître que le village des irréductibles Nouzaut’ présente encore des atouts relationnels franchement épatants pour tous ceux qui ont connu le stress des grandes villes. Ici, on tutoie le marchand de nems, on papote avec le dealer de pains marmite, on blague avec le SDF du coin. Bref, on navigue au cœur d’un quotidien relax dans lequel les relations avec son prochain sont franchement coolax. Va à Paris et essaye de sourire à un mec que tu connais pas ou touche la tête d’un gosse fin mignon, et tu finis direct au poste pour harcèlement moral et tentative de viol… Une coolitude généralisée qui pousse même les derniers planteurs du Caillou à inventer les trocs végétaux les plus improbables. Mon pochon de cannabis contre une bouteille carrée, ma valise bio contre une voiture. Mais comme l’herbe ça fait pas rire longtemps, on t’arrache les pieds vite fait bien fait avant t’emmener réfléchir à côté du bon vieux Falco, chien accro à la beuze de Houaïlou… Gare aux mollets ! Vous aurez donc compris qu’ici on n’aime pas trop avoir la pression, surtout dans le boulot où le respect de la tranquillité fait partie des sujets tabou et non négociables. Un chef de service qui te demande de bosser un peu trop, et vlan, claquage de neurones et arrêt maladie de 15 jours. Bloque ça avec un râteau ! À moins que tu préfères un petit piquet, parce que tu vois, en plus, je suis syndiqué…

Travailler, c’est trop dur !

Ici, c’est pas Manhattan mon gars, on s’écorche pas le cerveau pour être performant. On essaye juste de ne pas trop s’épuiser en semaine pour avoir de l’énergie tout le week-end. Plate, îlot et camping, c’est pas de tout repos je te ferai dire ! Surtout quand t’as mangé trop de sandwich au saindoux et que t’as le cholestérol qui décolle façon torpille, réduisant ainsi ton endurance de moitié. Faudrait voir à composer avec les paramètres locaux si tu veux t’intégrer… Parmi eux, cette constante manie de ne jamais savoir où l’on travaille. « Bonjour, c’est pour un rendez-vous, où dois-je venir vous voir ? » « Heuu, ben tu vois chez Machin, ex-Bidule, à côté de chez Truc, ben c’est juste là… » « Oui, mais c’est quoi l’adresse de la boutique ? » « Ben je connais pas, mais t’inquiètes c’est facile, c’est la rue à côté de la Cafat, pas loin d’Intersport ! » C’est sûr que c’est pas la grande classe, mais qu’est ce que c’est sympa d’être accueilli en claquettes et en tee-shirt Socaprout tout troué. Ça pète ou quoi ? Ici, même ceux qui t’arnaquent sont tes amis, et on n’est pas loin d’imaginer quelques pseudos adversaires politiques partager le bougna autour de l’organisation d’un beau petit conflit top-niveau pour faire tanguer la pirogue. Une sorte de jeu de pouvoir familial où les vieux cadors se partageraient le magot, toutes tendances confondues, sous le regard impuissant des gosses du pays, franchement menés en bateau. Amusez vous bien les boys, tout ça c’est nickel-chrome, on le sait bien…
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18/08/2009

T'es patenté ? C'est pas tentant !

Pendant que les écoliers, les salariés et les fonctionnaires se frottent les mains avec vice, la bave au coin de la bouche, dès qu’ils voient poindre à l’horizon de grands week-ends convertibles en ponts-viaducs potentiels, les pauvres travailleurs indépendants s’arrachent les fonds de culotte en se demandant comment gérer des semaines de trois jours. C’est vrai que lorsqu’on est payé à la tâche, rien de tel que d’enchaîner les jours fériés pour exploser trois milles neurones d’un coup en regardant ses gosses s’étriper dans le jardin pendant que l’horloge budgétaire tourne à la vitesse de la lumière. Un combo fatal qui met les nerfs à vifs et le cerveau en capilotade entre deux mercredis pédagogiques glissés là par une inadvertance toute professorale. Déjà qu’on s’est donné un mal de chien pour retrouver les 3 000 factures qui prouvent qu’on était déjà sur notre bon vieux Caillou en 1998… Ben oui, on allait pas rester bloqué toute notre vie sur cette maudite liste électorale spéciale pour cause de « pas de fiches de paie de chez Socatruc » ! Sans compter les immanquables contorsions bancaires à effectuer pour séduire le roi du crédit, définitivement accro aux CDI bétonné-ferré. Ni les maladies – sans congé – passées à travailler avec un mouchoir enfoncé dans chaque narine. Et la grossesse où tu continues à bosser jusqu’à l’ultime contraction, perte des eaux incluse sur le parking de ton dernier client… Finalement, être patenté c’est un peu comme avoir une existence virtuelle, sauf à l’heure des taxes et autres impôts où tu resurgis tel un mort-vivant (d'ailleurs, tu lui ressembles…) avec ton chéquier à la main ! Personne ne cotise pour toi, mais tu dois cotiser pour tout le monde, même ceux qui font la grève tous les deux mois alors que t’as pas pris de vacances depuis cinq ans. On appréciera le cynisme de la précarité sans modération… et sans manifestation hystérique à travers les rues de notre belle capitale ! Sûrement qu'après le boulot, on est trop crevé pour la ramener…
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17/08/2009

Une rentrée très H1N1…

Quel succès cette grippe A ! Avant même que n'ait sonné la cloche de la rentrée métropolitaine, voici déjà que l'État Français promet aux petits écoliers de l'Hexagone une possible fermeture partielle, voire même totale, de leurs établissements. Mazette ! Ça c'est bonheur…
Mais, attention, cours sur le Web et à la téloche, hein ? Parce que faudrait pas prendre trop de retard sur le programme quand même. Des fois que ça finisse comme la hongkongaise de 1968, vaudrait mieux pas mourir trop con ! Et si on y regarde bien, ça se passe exactement comme chez nous au début de la psychose et du grand business Tamiflu… On devrait peut-être les prévenir que si les classes ferment, les parents ne peuvent plus aller travailler pour cause de surveillance de lardons contagieux. Et que très vite les parents le seront aussi… Une contamination familiale qui pourra ainsi se répandre dans les entreprises à la vitesse de la poudre, laissant les prévisions de croissance (ou plutôt de non récession…) sur le carreau. D'ailleurs, on est déjà prêts à parier que très vite les mesures de lutte contre cette vilaine pandémie prendront la même tournure que chez les Nouzaut'. Et que le very hype antibiotique finira par devenir franchement suspect, voir inutile, en dehors des rares cas de complications possibles.
Tant pis pour Donald Rumsfeld, les laboratoires Roche et autres industriels très gourmands et vrais pros du licenciements. Et tant mieux pour la santé de nos nains qui survivront probablement beaucoup mieux aux grippe A, B, C ou D qu'aux accidents de voitures ou autres cancers… On va pas vous faire la liste des 1 000 façons d'aller retrouver la vieille tante Eugénie aux Pays des rêves.
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Reiss Vs Cassez



Une Clotilde, une Florence… Deux poids, deux mesures…
Pourquoi Clotilde Reiss, jugée à Téhéran pour espionnage par un tribunal iranien, suscite-t-elle tant d'intérêt en France – qui a été jusqu'à payer sa caution pour la libérer en à peine quelques jours – alors même qu'elle aurait avouée son « crime » et s'en serait excusé devant ses bourreaux (!).
Alors que Florence Cassez, emprisonnée depuis près de 1 500 jours dans les geôles chicanos et condamnée à 60 ans de réclusions par le Mexique pour enlèvements d'enfants clame son innocence et son désarroi depuis toujours, sans que la France ne soit parvenue à quelques avancées que ce soit dans ce dossier odieux. Et ce, bien que l'ex-compagnon de la jeune femme ait lui-même reconnu qu'elle n'était pas au courant de ce trafic d'enfant et de rançons malheureusement très répandu aux Mexique.
La famille de l'une a-t-elle davantage d'appuis politiques que l'autre ?
L'une des demoiselles a-t-elle plus de valeur que l'autre ?
Serait-il devenu plus facile de négocier avec le régime de Téhéran qu'avec celui de Mexico ?
La corruption n'aurait-elle plus court en Amérique latine ?
Le mystère reste entier sur cette inégalité de traitement qui mérite forcément réflexion et révolte.
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13/08/2009

26 000 Blancs et moi et moi…



Une bien belle manifestation pour le Destin commun…
Rendez vous compte, 26 000 personnes dans les rues de la capitale calédonienne ce mercredi 12 août 2009.
Un chiffre record qui rappelle les Événements politiques de la fin des années 1980. Un moment fort pour les participants qui, tout à leur joie, auront peut-être manqué de s'apercevoir que Nouméa-la-Blanche n'aura jamais aussi bien porté son nom. Un constat presque effrayant, à peine mentionné par les médias, et qui mériterait pourtant une analyse de fond rapide et sans concession (du genre je relève mon pantalon… et mes manches aussi !).
Ne restent-il que les Blancs à vouloir ce fameux Destin commun, riche d'un gros gâteau impossible à abandonner et bien difficile à partager. À moins qu'une consigne n'ai circulé pour donner des ordres drastiques…
Toujours est-il que les Kanak et les Wallisiens qui avaient été nombreux à se joindre aux manifestations contre la vie chère il y a quelques mois (+ de 10 000 personnes), se sont sentis nettement moins à l'aise à l'heure d'un défilé largement mené par des patrons et des employés d'administrations. Allez savoir pourquoi ?
Un détail fort qui n'augure forcément rien de bon…
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12/08/2009

La soluce à vos soucis de bâches bleues !

Après la vie chère, la désintoxication forcée à la clope, la prohibition du week-end, les poubelles qui puent, le bras de fer Aircal - USTKE qui finit par nous griller nos derniers touristes encore consentants, v’la que la H1N1 met tout le monde au rencard avec près de 10 000 cas supposés en Nouvelle-Calédonie. Y'a franchement de quoi s'arracher les dreadlocks en pleurant. À tel point que la population calédonienne – victime du syndrome du siège syndical chronique – passe sa vie à faire des réserves d'essence, de gaz, de sucre et autres féculents indispensables à se fabriquer un bon gros diabète des familles.
Messieurs les chefs d'entreprises, ayez donc pitié des pauvres otages dépressifs de ce pays, et évitez dorénavant de défier nos X Men musclés. Retenez les leçons du passé et admettez que les palabres à la sauce locale n'aboutissent plus à rien, dépassées depuis longtemps par la puissance de la bâche bleue.
Et puisqu'il s'avère désormais impossible de continuer à garantir vos privilèges d'enfants gâtés par des monopoles rétrogrades, changez donc vos fusils d'épaules. Faites preuve d'abnégation, arrêtez de penser égoïstement en termes de rentabilité (!) et cessez de contrarier les rois du cadenas, petites âmes hypersensibles de plus de deux quintaux qui frôlent la crise de nerf à la moindre contrariété. Ici, ce sont les gros bras qui donnent la température, faudrait voir à bien se le carrer dans le ciboulot… Évitez la provocation, et n'embauchez plus de Zors débarqués y'a seulement 20 ans. Serrez les dents devant cette pauvre Madeleine qui déboîte un arrêt maladie à la première réflexion. Arrêtez de rembarrer ces révoltés qui s'attaquent à votre outil de travail pour un oui ou pour un non et laissez-les jouer aux Legos avec vos conteneurs.

Les clés de la boîte et un Tulem…


Un peu de bon sens et de tolérance vis-à-vis de ces pauvres bougres de 120 kg qui campent devant la porte de votre boîte depuis deux mois, une cuisse de poulet dans une main, une brochette dans l'autre. Contrôlez-vous que diable… Oubliez les tables rondes et acceptez donc en bloc toutes les revendications, qu'on en finisse. Réintégrez Paulette, la détourneuse de fonds, Rocky le distributeur de claque, et Steven le glandeur toutes catégories. Donnez des primes de 100 000 balles à tout le monde, augmentez les salaires de 30 %, remplissez les caddies de vos gars une fois par mois, payez leurs un voyage de rêve tous les ans et qu'on n'en parle plus !
Et quand toute la trésorerie y sera passée, donnez-leur négligemment les clés de la boîte pour une gestion innovante et participative. Tous califes à la place du calife, avec que des gros salaires et plus d'employés à persécuter… Et bientôt plus d'entreprises, plus de cadenassages, plus d'argent.
Retour au troc, à la chasse aux cerfs, à la pêche aux crevettes de creek, aux valeurs humaines essentielles, et adieu à cet affreux monde capitaliste qui engendre cette foutue lutte des classes génératrice de tensions sociales et de crise mondiale. Plus de 4X4 rutilants, plus d'apparts à 60 barres, plus de commerces, plus de télévisions ni de téléphones, plus rien…
Juste toi dans ta veille culotte usée, la terre, la mer et le soleil qui brillera enfin pareil pour tout le monde. Elle sera pas belle la vie ?
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11/08/2009

Ki ka baissé son froc ?

Elle est pas belle la vie à Nouméa ?
Prenez un syndicat bien approvisionné en bières fraîches et en brochettes de poulet transgénique, des chômeurs-cueilleurs assoiffés qui ont un peu les crocs et les nerfs.
Trouvez-leur un p'tit boulot de brûleurs de pneus patentés en bord de route.
Mélangez le tout sous une bâche bleue avec 5 m2 de nattes bien tressées par Mémé de Montravel et une sono qu'envoie des watts.
Et vous obtiendrez une belle prise d'otages en forme de guérilla toxico-flambantes qui fait trembler les kalos des gros cerveaux de la capitale !
Et après ? Ben on se serre la main, on signe un protocole nocturne pour pas accumuler les bavures à balles réelles et on est fin contents, parce que Si y 'a pas Toi, y'a pas Moi, hein…
Alors rendez-vous en terrain connu (sans Frédéric Lopez !) mercredi 12 août pour se faire tout plein de bisous entre frères et sœurs de Kalédonie.
On aura bien le temps de penser plus tard à la libération de Mister Jodar et aux doux moyens d'y parvenir…
Surtout, faut pas changer une tactique qui gagne, ce serait dommage.
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03/08/2009

En 1998, la vie selon Philippe Gomès

Aujourd'hui président du gouvernement, hier président de la Province Sud et maire de La Foa avant 2004, voici ce que répondait Philippe Gomès lors d'une interview plutôt décontractée en 1998. Retour vers le passé…

La politique c’est une vocation ou un accident ?
Philippe Gomès : Je n’ai jamais eu l’intention de faire de la politique. Après mon bac, je voulais suivre les cours de l’Institut des hautes études cinématographiques. Finalement, j’ai fait une maîtrise de droit public, ça n’a rien à voir ! Jamais, je n’aurais imaginer devenir un politicien. Je vivais tranquillement à la Calédonienne, selon la bonne veille formule qui consiste à se demander toute la semaine ce que l’on va faire le week-end ! Et puis, avec les Événements de 1984, j’ai eu une sorte de révélation. J’ai pris conscience du fait que je profitais du pays sans rien apporter en échange. Je me suis alors engagé dans le gouvernement territorial de Dick Ukeiwé. De réunions publiques en déplacements, j’ai eu le coup de foudre pour La Foa. Le mariage a été célébré le 12 mars 1989 pour les municipales et il dure depuis 9 ans…

Quel est votre genre de femme ?
P. G. : Pour le physique, je dirais sans hésiter Jennifer Lopez, l’héroïne pulpeuse de U-Turn. Muriel Robin pour l’humour, elle me fait mourir de rire ! Le tout agrémenté d’un soupçon de la torride Tabbata Cash… Je peux d’ailleurs en parler sans aucune gêne puisque Christine, la femme avec laquelle je vis, est une savante alchimie des trois !

Où aimeriez-vous passer vos prochaines vacances ?
P. G. : Je rêve de participer au plus grand rassemblement de parachutistes au monde. Chaque année plus de 20 000 civils se réunissent au Nord-Ouest des États-Unis pour participer à cet événement. Ils sautent de Bœing 747 à 12 000 m d’altitude avec des masques à oxygène. Je trouve ça géant. J’ai découvert cette passion en 1994 lors de l’inauguration de l’aérodrome de Ouatom. À cette occasion, on m’a demandé si je voulais sauter. J’ai immédiatement accepté, et j’ai été tellement emballé que tout de suite après je me suis inscrit pour prendre des cours ! Depuis, tout les week-ends, je prends mon parachute et je plane…

Qui inviteriez-vous pour un petit-déjeuner de rêve ?
P. G. : Naomie Campbell et Ernest Hemingway. Pour la nourriture du corps et de l’esprit… Un fantasme de rêve ce serait vraiment de passer une nuit avec Hillary Clinton et Madonna. Le choc de deux mondes ! L’une est une avocate rigide et stricte obsédée par le pouvoir. L’autre, complètement matérial girl, a l’air obnubilé par le sexe. Qu’est-ce- qu’elles pourraient bien se raconter…

Plus jeune vous auriez aimé être réalisateur, qu’en reste-t-il ?
P. G. : Un goût prononcé pour les bons films. Pour moi le summum c’est Sailor et Lula de David Lynch. Et bien sûr Pulp Fiction de Tarantino. C’est vraiment une nouvelle manière de filmer. Complètement révolutionnaire. Je n’ai pas abandonné le projet de me lancer dans la réalisation. Au contraire je persévère ! Je me suis inscrit depuis plusieurs mois pour suivre des cours par correspondance au près de l’école du scénario. Pour l’instant je n’ai pas beaucoup de notions technique mais ça me passionne de savoir comment on fabrique un film…

Votre bible, si vous en avez une ?
P. G. : L’insoutenable légèreté de l’être de Kundera. Ce livre représente la vie, avec tous ses espoirs, ses souffrances, ses illusions, ses errances et ses merveilles. Si je devais n’emporter qu’une chose sur une île déserte ce serait probablement ce roman. À moins que ce ne soit une photo de mes enfants… l’une des seules véritables grandes aventures humaines. En ce moment je lis Le voleur dans la maison vide de Revel. C’est un livre tout en symbole.
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02/08/2009

Harold Martin, ce que t'as changé en 10 ans !

Président du gouvernement puis du congrès, le maire de Païta est le premier à avoir tué le père en s'opposant frontalement à Jacques Lafleur. En 1998, il jouait le jeu de cette interview, certes décalée, mais néanmoins riche d'enseignements…

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans la politique ?
Harold Martin : Quand j’étais étudiant à l’École des travaux publics de Paris, dans le milieu des années 1970, j’ai été frappé de voir l’évolution de certains étudiants mélanésiens. J’ai tout de suite compris que ça allait mal tourner et que l’on en arriverait aux événements que nous avons connus en 1984. Je me suis lancé dans la politique pour essayer de faire changer les choses.

Vous surfez… sur le Web ?
H. M. : Absolument. L’Internet prend une place de plus en plus considérable dans notre société. J’aimerais pouvoir équiper tout le territoire, chaque école, chaque tribu, d’au moins un modem. Ça deviendra très vite indispensable.

Et le téléphone portable, ça vous parle ?
H. M. : Je me demande comment j’ai fait pour vivre sans ! Étant donné que je passe beaucoup de temps dans ma voiture, ça me permet de gagner un temps fou…

Vous avez un chauffeur ?
H. M. : Partiellement, pour les déplacements officiels… comme le monument aux morts.

Quand vous arrivez chez vous, vous avez plutôt le réflexe télé ou musique ?
H. M. : Ni l’un ni l’autre. Pour commencer je rentre toujours tard et j’ai beau zapper comme un fou sur les trois chaînes, c’est rare que je tombe sur une émission intéressante. J’apprécie les émissions politiques nationales, les magazines scientifiques, géographiques, animaliers. Le dernier film que j’ai vu c’est Independence Day. J’avoue que ça m’a bien fait rire !

Votre livre de chevet ?
H. M. : La bible, que je feuillette de temps en temps. Je lis pas mal de livre politique. Récemment j’ai relu, chose que je ne fais jamais, le livre de Peyrefitte sur de Gaulle. Plein de bon sens…

Un pays que vous détestez ?
H. M. : Il y en a beaucoup… Pour commencer, les États-unis. C’est devenu complètement hallucinant cette obsession contre la cigarette. Je veux être libre de pouvoir fumer quand j’en ai envie ! Ensuite, tous les pays qui vivent sous dictature. Quand je pense que le pape a reçu Laurent Désiré Kabila, alors qu’il massacré des milliers de personnes…

Votre plus gros coup de fête ?
H. M. : Mon enterrement de vie de garçon, en 1980 à Nouméa, avec une cinquantaine de vrais copains ! Ils m’avaient mis dans un cercueil, posé sur un remorque de planche à voile et on avait traversé toute la ville à fond… Il s’en était fallu de peu qu’il ne me fasse chavirer dans un virage !

Et votre plus mauvais souvenir ?
H. M. : 6 heures du matin, le 11 mai 1981. J’ai entendu la voix de Lionel (Jospin, ndlr) à la radio et j’ai tout de suite compris que François Mitterrand avait été élu à la présidence de la République.

Le week-end, vous portez le manou ?
H. M. : Pas du tout ! Je crois que suis un peu comme tout le monde : short, claquettes et chemise. Pas de tee-shirt parce qu’il n’y a pas de poche pour mettre mon paquet de cigarette…

Qu’est-ce-que vous faites le dimanche matin ?
H. M. : Je me lève tôt. Je bois un café, je fume une cigarette et je consacre toute la journée à ma famille. On discute, on sort la plate avec mes fils. Une vraie journée calédonienne en bord de mer.

Vous êtes plutôt du genre sucré ou salé ?
H. M. : Je suis très gourmand, mais je ne mange jamais de sucre. C’est un poison mortel. Difficile de dire ce que je préfère, il y a tellement de bonnes choses… Peut-être la viande rouge.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ?
H. M. : C’est amusant que vous me demandiez ça. En effet, quand j’en ai marre, je dit souvent à mes collaborateurs que je vais partir vivre sur une île déserte ! Mes cigarettes, ça c’est sûr. Peut-être aussi une bouteille d’anisette, pour me désaltérer. C’est vraiment agréable, quand il fait bien chaud…

Qui aimeriez-vous rencontrer ?
H. M. : Bill Clinton, pour qu’il m’explique un peu… J’aurais quelques questions à lui poser ! Au début je ne l’appréciais pas beaucoup, et puis avec le temps il me plaît de plus en plus. C’est admirable, la façon dont il supporte toutes les pressions qui lui tombent dessus depuis des années.

La femme de vos rêves ?
H. M. : Silencieuse ! Plus sérieusement, je trouve que c’est assez difficile à définir. La beauté et le charme peuvent prendre bien des formes.

Qu’est-ce qui vous fait mourir de rire ?
H. M. : Didier Leroux. Cézelin Tchoeaoua aussi, quand il passe à la télévision pour donner une interview. Ça c’est du grand spectacle, irrésistible !
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