28/06/2010

Derrière les drapeaux, l'enfer !




Et vas-y qu'on nous secoue l'histoire du drapeau calédonien devant les yeux comme un écran de fumée depuis des semaines.
Les deux, un seul, quelle importance, quelle urgence ?
Ah, le bel hymne qui sonne pas du tout local mais qu'il fallait absolument composer !
Parce que derrière tout ça, on tente de nous étouffer deux affaires nettement plus flippantes…
La première, tout le monde la connaît, c'est celle du transfert des compétences du second degré de l'éducation. Et quand on sait ce que représente le budget de l'Éducation nationale, y'a franchement de quoi flipper pour nos portefeuilles.
La seconde, et la plus grave, c'est celle de la devise, que bizarrement personne ne semble remarquer. Imaginez d'abord le prix exorbitant de la création d'une monnaie. Et devinez ensuite qui va la payer…
Puis cauchemardez-vous entrain de traîner vos genres de vatu-kanak dans des brouettes au gré des dévaluations et réévaluations voulues par les big boss, en fonction de leurs menus achats… Tout le monde sait déjà que la vie sur le Caillou est extrêmement chère, mais là, autant dire qu'on va se faire liposucer la tirelire. Bonjour les impôts et taxes comme en France - voire pire - avec, en plus, toutes les majorations habituelles liées à notre isolement. Et là, fini de piailler « c'est qui qui paie, qui paie… » parce qu'on n'aura plus un radis pour survivre, et encore moins l'envie de chanter comme des cons. À moins d'être président d'une province, d'un gouvernement d'un congrès, d'une institution ou autres consorts du genre… Vive la citoyenneté !
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