11/01/2010

Une pluie de touristes !



En Calédonie, le tourisme est dans le même état que Michael Jackson,
tout le monde le sait. RIP.
Mais pourquoi ? C'est si triste, avec tout ce beau potentiel pognonesque…
Ben en fait, à la base, y'a une bonne centaine de raisons à ce blocage du compteur des voyageurs du monde chez les Nouzaut' à 100 000 pékins…
D'abord, à cause du prix de l'avion, même si ça contrarie monsieur Masson, directeur d'Aircalin, tenu par les kalos grâce aux joyeux accords passés
avec Air France.
Ensuite, il y a le prix de l'hébergement qui, s'il est le même dans d'autres contrées, est à 100 % en décalage avec le service horriblement douteux qu'on peut en attendre… et qu'on reçoit par contre dans n'importe
quel autre pays.
Car enfin, il y a l'envie…
Veut-on recevoir des touristes, se donner la peine de les accueillir convenablement, voir de les supporter et leur offrir un vague goût de pas-trop-dégueu ?
Ou les laisser pourrir des journées entières à l'aérodrome de Magenta, de l'île des Pins ou d'Ouvéa pour cause de grève des pompiers, des pilotes, des bagagistes ou des importateurs d'herbe ?
Bon, ça ce sont les évidents problèmes de base.
Auxquels viennent se greffer la crise… et le climat.
Et oui, le climat et ses malheureux dérèglements qui feront de nous des réfugiés.
Parce qu'il faut bien se l'avouer, sur l'île Lézard on voit pas souvent le soleil et y'a plus vraiment d'été.
Un vrai problème pour le mec qui veut bronzer sur son transat, enduit de monoï comme une endive en rémission…
Mais avec des billets d'avion à plus de 300 000 francs selon la saison, et des piaules sur pilotis à 60 000 thousands, dur-dur de trouver des pigeons
dorés à froid.
Le tout pour profiter d'un service de merde et se les geler moites en tentant de regarder CanatSat presque crypté tout en essayant de surfer sur l'Internet le plus merdique de la Terre.
Ben je dis qu'il faut vraiment avoir peur des bombes et des terroristes (risquent pas de venir ici…) pour choisir la Calédonie comme destination finale 1, 2 ou 3 (hihihihi…)
Ou alors pas du tout avoir les jetons de se faire avoir pour passer
plus de 12 heures dans un avion et poser son cul sur la BD ou sur les sièges d'Aircal.
M'enfin, c'est vous qui voyez.
Vacances j'oublie tout ! Plus rien à faire du tout…
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