19/04/2010

La dégénérescence du monde



Bon, ben je sais pas si c'est moi qui psychote, mais j'ai vraiment l'impression qu'il se passe un truc horrible toutes les deux minutes sur la planète Terre. Serait-ce simplement dû à cette fameuse ère de la communication dont on nous rebat les oreilles ?
Aurait-ce toujours été ?
Point ne sais-je…
Mais perturbée je suis par tant de bonnes nouvelles (!).
Entre les catastrophes naturelles (devrait-on dire humaines, comme pensait l'autre !) qu'on enfile comme des perles depuis des mois avec leurs lots de morts sanglants…
Tremblements de terre et tsunamis à la pelle, cyclones, tempêtes et tornades à la carte… Éruptions volcaniques à ventilation large.
Y'a qu'à demander, ma petite dame !
Et pour ternir un peu plus le tout, ses âmes sombres qui nous livrent leurs sales histoires de pédophilies, de meurtres en séries, de folies dégénératives, de violences gratuites qui défrayent chaque jour un peu plus la chronique.
Il noie ses enfants dans sa baignoire avant de se suicider, elle les congèle à peine après avoir accouché, il saute du quatrième étage pour éviter de payer ses factures, il pousse un homme sous les rails du métro pour se distraire les neurones, il tue une petite fille de 8 ans à coups de couteau pour… avoir consommé trop d'alcool.
Et tous ces quarantenaires qui tombent comme à Stalingrad, cruellement bouffés de l'intérieur par de sournois cancers.
Ces pléiades de gosses malades de plus en plus jeunes.
Ces ados timbrés qui sèment la terreur dans leur cité.
Cette bouffe qui nous tue à coup d'huile de palme, d'élevage intensif de bœuf et qui ruine la planète…
Sans parler de toutes ces guerres de pouvoir et d'influence pour lesquelles on envoie de jeunes gars formatés qui finissent, comme au bon vieux temps, en chair à canon.
Rien qu'en allumant la télé, j'ai déjà des frissons, et je saute direct sur Disney Cinémagic, pour préserver le peu d'optimisme qui me reste. Au moins, même si c'est régressif, je passe un bon moment avec mes enfants et j'oublie - pour quelques minutes - le gigantesque mal qui nous ronge.
Et vous, pas trop les boules ? Gniark…
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